Coup de projecteur sur le projet CARNET D’EXIL

 

En janvier 2015, dans le cadre d’un cours d’Education socio-culturelle, dont la pédagogie inspirée de l’éducation populaire cherche à ouvrir le regard des apprenants sur le monde extérieur, Aline Nevez, enseignante en bac pro aquaculture, invite Khairollah, jeune afghan accueilli en apprentissage à l’ISETA, à venir témoigner en classe sur son douloureux exil.

 

Touchés par son jeune âge et son expérience de migration, les élèves de bac pro proposent spontanément d’aider Khaikollah à écrire son parcours d'exil. Ils se lancent dans des interviews en tête à tête avec Khairollah, dès novembre 2015, le soir après les cours. L’actualité a involontairement coïncidé avec le projet, antérieur aux tristes évènements de Paris.

 

Nabil Louaar, écrivain engagé et sensible, sera, par la suite, invité pour apporter son appui lors d’ateliers d’écriture. L’objectif étant de réaliser un support final vivant (mêlant écriture, dessin, cartographie) susceptible de servir de support pédagogique pour parler d’émigration aux jeunes.

 

Le projet a été jalonné de temps forts tout au long de l’année scolaire :

 

…Tout d’abord autour d’une conférence sur les migrations afghanes, avec le témoignage de Khairollah, mais également de Nafissa, auteur du roman De Kaboul à Marseille, qui raconte son exil d’Afghanistan dans les années 80.

…Puis à l’occasion de la dégustation d’un repas afghan (préparé par les élèves de 2de pro SAPAT, sous l’œil attentif de Nafissa et Kairollah), qui s’est clôturé par un défilé en costumes traditionnels afghans !

 

 

 

 

Présentation du projet « carnet d’exil » mené par les bac pro aqua et de l’exposition « Halte aux préjugés sur les migrations » réalisée par Ritimo et le CCFD.

 

 

Avec l’aide de Nabil Louaar, les élèves vont pouvoir finaliser l’écriture cette année, avant de se lancer dans l’édition de leur production l’année prochaine …

Il reste encore la forme finale de l’ouvrage à travailler, et un éditeur à trouver !

 

Merci à la Région Rhône-Alpes et au réseau EADR-SI qui ont participé au financement de ce projet, et bravo aux élèves pour leur motivation à faire naitre et vivre une telle initiative !

 

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