Simon PASQUIER, aquaculture

 

Avant d’intégrer la Licence Professionnelle « Aquaculture Durable et Gestion de la Qualité » j’ai obtenu un DUT Génie Biologique avec pour option environnement. J’étais le seul à sortir de DUT, avec dans la promotion de 2014/2015 une très grande majorité sortant de BTS Aquaculture.

Afin d’être accessible par tout les intéressés de cette Licence Pro, des cours de mise à niveau sont prévus durant les premiers mois de la formation. Ces cours sont denses mais permettent de rattraper vite les retards de connaissances dans le domaine de l’aquaculture.

 

Les 6 mois de cours sont variés et permettent donc une ouverture sur de nombreux thèmes d’étude pour le stage, tant scientifiques que professionnels, permettant de poursuivre en master ou entrer directement dans le monde professionnel. Les cours sont dispensés par des professeurs universitaires comme par des professionnels. De plus pour ceux qui préfèrent réaliser un stage plutôt scientifique, le projet tuteuré est très formateur avec la conception d’un projet en équipe, choisi ou proposé par les étudiants. On est formé sur l’aquaculture, la gestion d’entreprise aquacole, la gestion de l’environnement ou encore sur la gestion de la qualité de production aquacole de produit frais et transformés. Les domaines riches et variés permettent des insertions professionnelles dans de nombreuses branches. La licence professionnelle m’a été d’un grand avantage durant mes années universitaires qui ont suivi par rapport à la majorité des étudiants ayant réalisé tout leurs enseignements supérieurs à l’université avec une vision purement théorique. Un point à souligner pour cette licence pro est qu’il y a une réelle proximité avec les professeurs et donc un très bon encadrement et suivi (Ce qui sera d’autant plus ressenti pour ceux poursuivant leurs études en master).

 

Suite à ces 6mois de formation, le stage m’a permis d’approcher un thème me tenant à cœur, la génétique. Le stage c’est déroulé au Mexique au sein du CIBNOR (Centre de Recherches Biologiques du Nord-Est) sur la crevette à pattes blanches (Litopenaeus vannamei). J’ai travaillé sur la gestion génétique des reproducteurs, la cryoconservation de sperme, l’éradication du NHHI chez les individus infectés et sur l’étude de l’hérédité des caractères de couleurs et de croissance.

 

J’ai décidé de poursuivre mes études, ce qui m’a amené en 1ère année de Master à Caen « Sciences des Ecosystèmes et des Environnements Continentaux et Côtiers ». Durant cette année j’ai réalisé un stage en Espagne, en écotoxicologie, sur la bioaccumulation de l’hormone de synthèse présent dans les pilules contraceptives le long de la chaîne trophique (Phytoplancton, Rotifère, larve de Dorade Royale (Sparus aurata)) au sein du Centre Océanographique de Murcia.

 

Afin de varier mes connaissances sur les écosystèmes aquatiques, je n’ai pas poursuivi en 2ème année de ce master et me suis tourné vers un Master 2 en Guadeloupe « Ecosystèmes Marins et Dulçaquicoles Tropicaux ». Ce qui m’amène à aujourd’hui, où je suis entrain de réaliser mon stage de M2 au Pérou, à l’Institut de Recherches de l’Amazonie Péruvienne dans un laboratoire de génétique sous l’encadrement de chercheur de l’IRD. Je travaille actuellement en phylogéographie et génétique des populations. La thématique étant d’étudier l’organisation génétique de la radiation de morphotypes d’Apistogramma dans la région de Pébas.

 

A l’heure actuelle je pense refaire une 2ème année de Master « Système Aquatiques et leur Bassin Versant » afin d’augmenter mes connaissances sur les écosystèmes d’eau douce et poursuivre sur un stage en Dynamique et Génétique des Populations.

 

Simon Pasquier