S’inspirer pour construire Demain…

 

Entre fin 2016 et début 2017, une vingtaine de classes des 3 sites de l’ISETA (des 2ndes aux BTS) ont eu l’occasion de visionner le film « Demain » et de travailler autour des sujets abordés par ce documentaire.

 

Le film « Demain », sorti en 2016 dans les salles, a été pensé et réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Ces derniers sont partis enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait éviter l’effondrement des écosystèmes annoncé par de nombreuses publications. Ils ont rencontré des hommes et des femmes qui tentent de construire un avenir respectueux de la nature et des hommes au travers de différents domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie).

 

 

Ce temps fort avait pour objectif de permettre à nos jeunes lycéens, étudiants et apprentis d’appréhender différemment le monde de demain, d’élargir leur regard et de prendre conscience de nos responsabilités individuelles et collectives vis-à-vis des enjeux planétaires ainsi que des possibles vers un monde différent.

Ainsi, inspirés par le film et avec l’aide de leurs enseignants et de différents outils, les élèves ont pu exprimer leurs points de vue et imaginer leurs solutions pour un monde meilleur.

Voici quelques exemples des travaux menés :

 

Réflexions d’élèves :

 

« Tout est connecté dans le monde, aucun des domaines (agriculture, énergie, éducation…) n’est séparé. »

« Il est important de penser collectif et d’agir pour le bien-être général »

« Le fait d’améliorer l’éducation dans une société permet d’améliorer la société, qui améliore la démocratie, qui elle-même réfléchit mieux »

« Je trouve que le système scolaire actuel ne forme pas assez à l’ouverture ».

 

 

Et quelques idées pour notre établissement qui ont émergé :

« Se réapproprier les espaces du lycée par exemple en créant un potager à l’école et en établissant des liens avec des partenaires extérieurs. » (Jules)

« Organiser un système de troc au lycée par exemple pour troquer des vêtements ou autre » (Jeanne)

« Créer un système d’échange de services, par exemple un élève bon dans une matière propose son aide à un autre » (Daphnée)

« Ou encore échanger d’autre chose que des cours ou du scolaire, par exemple des cours de guitare, des gâteaux… » (Céline)

 

 

Pour exemple :

 

La raison d’être du campus imaginé par le groupe 2 (animateur Toni Jourdan) :

 

Le futur établissement agricole serait avant tout un exemple de structure pour les autres lycées ou pour la commune hébergeant l’école (et en lien avec elle), et notamment au niveau d’une relative indépendance énergétique / alimentaire.

Ce serait une école avec des ponts entre les formations à travers des projets pour travailler / expérimenter ensemble. La transmission pourrait être horizontale « élève-élève » où une section apprend à une autre une discipline spécifique. La confiance et le respect ferait partie intégrante de la pédagogie. Faire confiance permettrait de responsabiliser les étudiants et ainsi les préparer davantage à leur entrée en société.

 

Des sorties extrascolaires seraient organisées en mélangeant les formations (initiation à la pêche ?), encore une fois pour améliorer les liens et multiplier les expériences. Les classes seraient personnalisées par les élèves avec un vrai espace de vie au sein des classes. Un grand espace communautaire central type foyer permettrait la vie en communauté entre les étudiants. Le campus logerait les étudiants pour réduire les coûts de transport.

 

Les étudiants seraient consultés pour des choix liés à leur école.

 

Un potager géré par les étudiants ou des produits locaux fourniraient la cantine. Les matériaux choisis seraient locaux (bois par exemple)

 

 

Ce temps fédérateur devrait se prolonger par un regroupement collectif des réflexions élaborées par nos jeunes. Un premier pas vers demain…

Merci à tous les enseignants et les élèves qui se sont prêtés à ce bel exercice !

 

                                                                                                                              Aurélie CONSTANTIN et Angèle FACY