Stage territoire des élèves de STAV

 

Les élèves de 1er STAV ont effectué durant la semaine du 25 au 29 septembre leur stage territoire. L’objectif est de découvrir un territoire précis dans ses dimensions économiques, sociales et culturelles. Cette année, le choix de l’équipe pédagogique s’est porté sur les Bauges et, plus précisément, le territoire jouxtant Lescheraines. L’objectif de ce stage est double : la découverte de ce secteur dans toutes ses dimensions sera la base d’un CCF qui aura lieu au printemps 2018. Pour s’y préparer, les élèves ont pris des notes lors de chacune des visites. Ils réaliseront un dossier complet et seront interrogés à l’oral sur celui-ci. Ce court séjour est également l’occasion pour les deux classes de se mélanger et de faire plus ample connaissance, dans un esprit convivial. Les jeunes vont produire durant les jours à venir des articles sur leurs diverses visites.  

 

Le mardi 26 septembre au matin, nous sommes allés au point culminant du Semnoz pour assister à l’intervention de Mr Bibollet, membre du SIPAS (Syndicat Intercommunal de Protection et d’Aménagement du Semnoz). Il nous a présenté l’histoire de ce site naturel ainsi que les activités présentes. Il a souligné la bonne entente entre l’activité touristique et agricole. L’activité des exploitations d’alpage présentes permet, grâce aux troupeaux, l’entretien des pentes pour un meilleur usage l’hiver (ski). Le SIPAS gère également des activités d’été : luge d’été, karts électriques, …mais aussi la station de sports d’hiver (ski alpin et ski nordique). La vente directe des produits issus de l’alpage attire l’attention et la curiosité des touristes, favorisant l’attraction de leur production.

 

 Par Maud et Axelle

 

Le mercredi 27 septembre, les élèves de 1ère STAV AVE ont pu visiter une carrière VICAT, situé à Bellecombe dans le massif des Bauges.

Louis VICAT, le fondateur de cette entreprise fut l’inventeur du ciment, il y a 200 ans.

Cette carrière produit 280 000 tonnes de granulats par an en maximum. L’année 2017 seulement 150 000 tonnes ont pu être produit, ce qui n’a pourtant pas empêcher d’évoluer vers ces projets futurs.

 

Deux intervenants de la carrière ont parlé du devenir du site après l’exploitation dans un objectif de développement durable. Ils ont exposé avec une maquette, l’avancement du projet d’aménagement au départ, une simple carrière qui se transforme peu à peu en espace naturel forestier et de découverte. Après cela, les élèves ont parlé avec les intervenants des nuisances qui pourraient s’échapper de la carrière tout en trouvant des solutions durables sur le long terme. En effet, la carrière met en place des cris du lynx sur ces véhicules, des cocamionages, une organisation pour les événements culturels et toutes ces actions visent à améliorer la vie des habitants aux alentours.

 

Par Ester, Leo, Gabin et Camille

 

Magnifique gîte pour les élèves de l'ISETA

Nous étions hébergés au gîte de l’Eau Vive en Savoie, dans les Bauges au bord du Lac de Lescheraines.  Nous avions un cadre de vie magnifique, entouré de montagnes, lacs, forêts.

Nous étions répartis dans des chambres de deux ou trois pour les filles et trois ou quatre pour les garçons. Le soir, nous mangions au gîte de délicieux repas préparés sur place. Le midi, nous avions un sac de pique-nique fourni par le gîte. A Chaque fin de journée, il y avait une très bonne ambiance, malgré la fatigue de la journée, entre les élèves et les professeurs.

Nous garderons de beaux souvenirs de ces quelques nuitées au gîte et une ambiance très chaleureuse.

 

Par Shana, Timoté, François et Alexis

 

Journée du jeudi 28 septembre :

 

Produire local, c’est génial !

Le magasin Croc’Bauges, situé à Lescheraines, est géré par une association (Biobauges) créée en 2008 par les citoyens. Le magasin a ouvert en 2014 et son but est de pouvoir offrir aux clients des produits bio et locaux, provenant des producteurs de la région. Ils adaptent leurs produits en fonction des saisons, et favorisent les sacs en vrac afin d’éviter le gaspillage. Ce sont donc des produits frais qui sont mis à leur disposition. Afin de continuer à sensibiliser le public, diverses animations sont également proposées pour mieux faire connaitre le bio. Leur projet est de pouvoir s’étendre jusqu’aux cantines des écoles.

 

La coopérative laitière de Lescheraines regroupe 15 producteurs qui exploitent sur un rayon de 15kms autour de la ville. La coopérative est en gestion directe, c’est-à-dire que ce sont les agriculteurs qui décident de tous les choix économiques.

Il y a environ 400 tomes, fabriqués par jour. C’est une AOP depuis 2002. Le cahier des charges pour faire de la Tome des Bauges est très exigeant et très précis. Les élèves ont pu visiter la cave, l’atelier de fabrication, mais aussi le point de vente.

Cette initiative permet de maintenir la proximité entre production et consommation. Cela garantit un circuit court et une meilleure marge commerciale au producteur. De quoi en tirer des leçons dans un contexte économique tendu pour la majorité des producteurs laitiers en France….

 

Par Laetitia, Chloé, Clara, Nicolas, Valentina, Hugo, Thibault, Baptiste, Rémi.

 

Une exploitation horticole au cœur des Bauges !

Au cœur des Bauges , nous trouvons un exploitation familiale horticole appelée « les jardins de Flora». L’exploitation a ouvert ses portes en 1997, créée par les parents des exploitantes actuelles. On peut clairement parler d’une entreprise familiale car ils n’ont pas d’employés extérieurs et n’en souhaitent pas. Leur exploitation s’étend sur 1 hectare, et comprend des serres à double parois, en forme d’ogive, permettant aux plantes de se développer à l’abris des excès du froid.

Nous pouvons trouver au printemps, une multitude de plantes vivaces ou annuelles, le pic de vente se situant en mai. Ce léger décalage par rapport à la vallée s’explique par les températures plus fraiches au printemps, ce qui retarde un peu la floraison. Mais cette exposition a aussi un avantage, celui de rendre les plantes plus résistantes, et rarement sujettes à l’attaque des parasites.   

L’entreprise n’a pas, pour objectif, de se développer davantage. Tout d’abord, les terres agricoles environnantes ne le permettent pas. Enfin, lors du départ en retraite de leurs parents, leurs deux filles ne souhaitent pas intégrer des personnes extérieures à leur entreprise.

C’est une autre manière d’aborder l’économie, dans un monde où chacun pense à produire plus, c’est assez intéressant de voir que l’on peut se contenter de ce que l’on a.

 

Par Eulalie, Valentine, Fiona, Lisa, Soline , Jade, Elisa.