Compte-rendu du voyage d’étude des BTS GPN dans les Cévennes

 

 

Une matinée à Biosphera

 

Nous avons été accueilli dans le centre d’interprétation des Vallées Cévenoles par la directrice, chargée de mission Natura 2000 Valérie-Anne LAFONT et l’animateur nature Sylvain TOUVENET.

 

La géologie des Cévennes

 

Le parc National des Cévennes présente des profils géologiques intéressants :

 

Depuis le Causse de Blandas, on peut voir les gorges de la Vis qui offrent une stratification géologique : formations calcaires qui se sont créées pendant la période jurassique (ère secondaire). Les couches sont composées de calcaire, de dolomies du Kimméridgien supérieur et de l’oxfordien, soit des roches dures carbonatées libérant des argiles et sols sableux. Les déboisements liés au pastoralisme ont favorisé l’érosion : c’est pourquoi on retrouve des sols squelettiques sur les causses et des dépôts d’alluvions plus riches en contrebas, aux abords de la Vis et dans le cirque de Navacelles.

 

Visite châtaigneraie

 

Nous nous sommes ensuite rendus sur une châtaigneraie récemment restaurée, accompagnés de Valérie-Anne et Sylvain. Nous avons découvert concrètement les enjeux et les moyens mis en place pour restaurer les habitats d’intérêt communautaire que sont les Châtaigneraies cévenoles.

Ces habitats ancestraux ont, en effet, été progressivement abandonnés en même temps que le développement des mines dans la région d’Alès. Nous avons échangé sur les problématiques actuelles de la châtaigneraie : Cynips, dégâts de gibier et aspects réglementaires.

Ensuite l’animateur scientifique nous a présenté de nombreux supports pédagogiques et nous avons pu bénéficier de ses précieux conseils et retours d’expériences afin de mieux appréhender le métier d’animateur.

 

Causse noir

 

Vendredi 25 mai, le soleil brille sur le Causse noir, accompagnés d’Emmanuelle Voisin, salariée à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) Grands Causses, nous avons eu la chance d’observer trois espèces sur quatre présentes dans les gorges de la Jonte :

 

Emmanuelle nous a présenté les missions de l’association, la sauvegarde de ces grands rapaces et le principe de l’équarrissage naturel.

En 2012, quatre Gypaètes Barbus immatures (maturité sexuelle non atteinte) ont été réintroduits, toutefois nous n’avons pas eu l’occasion de l’admirer. Nous avons eu la chance de pique-niquer en dessous d’une pompe de vautour (ensemble d’individus volant en cercle). Et sur le chemin du retour, nous avons pu manipuler une Coronelle Lisse (serpent inoffensif). 

 

Ce voyage nous a permis d’ajouter quelques coches à nos listes d’observations ornithologiques.

 

Les élèves de BTS GPN, juin 2018