A la découverte des solutions au morcellement forestier en forêt privée
pour les BTSA Gestion Forestière de Poisy
Le morcellement de la propriété forestière privée est une des contraintes que doivent prendre en compte les organismes de conseil et de gestion de la forêt privée.
Cette situation ne permet pas de faire des diagnostics des peuplements forestiers, préalable nécessaire à la mise en place d’une gestion forestière durable visant à produire du bois avec une prise en compte de la protection de l’environnement et de l’accueil du public. De ce fait aucune gestion forestière n’est pratiquée et la création de réseau de desserte des massifs pour leur exploitation est aussi bloquée.
Des solutions existent pour remédier à cette problématique : association syndicale autorisée, droit de préemption des communes, déclaration d’intérêt général, travail sur les biens non délimités ou biens sans maître….
Ces solutions ont été présentées lors d’un colloque sur le morcellement forestier en forêt privée en Isère en novembre 2017 organisée par Cap Rural, organisme chargé par la Région Auvergne Rhône-Alpes de travailler sur ce sujet et de faire des propositions d’actions.
La classe de deuxième année du BTSA Gestion Forestière temps plein a assisté à cette conférence qui leur a permis de comprendre cette problématique avec des cas concrets présentés par des professionnels.
Cette pédagogie en prise sur la réalité professionnelle est une des spécificités de l’enseignement au sein de l’ISETA. L’établissement a tissé des partenariats forts et durables avec l’ensemble des professionnels de la filière ce qui permet de mener des projets sur le terrain au cours de la scolarité, de trouver des stages et des emplois et de participer à des manifestations organisées par nos partenaires.
Au nom de l’établissement, je remercie Cap Rural de nous avoir accueilli à ce colloque sur le morcellement en forêt privée ce qui a permis à nos étudiants, futurs professionnels, de comprendre les enjeux et cette situation et les différentes solutions qu’il est possible d’apporter.
Photographies et rédaction : Stéphane Bourcier